Passez beaucoup de temps avec les membres de la communauté qui sont en conflit avec les éléphants. Combien de conflits se produisent et dans quel laps de temps? Est-ce que ce sont des événements quotidiens ou les éléphants viennent-ils uniquement au cours de certains mois? Les conflits ont-ils lieu le jour ou la nuit? Est-ce que ce sont des mâles solitaires ou des troupeaux? De qui les communautés attendent t-elles de l’aide au cours de ces conflits? Y a-t-il un conflit sous-jacent entre la communauté et le département de la faune?
En établissant la fréquence, l’intensité et la source du conflit, vous pouvez commencer à identifier quelles ressources et niveau de budget seront nécessaires pour résoudre le problème. Tout d’abord, pourquoi les éléphants s’invitent-ils dans les fermes ou propriétés? Recherchent-ils de la nourriture ou de l’eau? Les fermiers les attirent-ils en cultivant des récoltes qu’ils aiment manger? Ou les fermes ou propriétés bloquent-elles la route migratoire naturelle des éléphants?
Il est possible de réduire la situation de conflit à la source en s’assurant que les éléphants ont accès à une source d’eau, peuvent entrer et sortir librement d’une zone de buissons pour se nourrir, ou d’identifier et déplacer une clôture qui bloque un passage de migration de naturelle.
Des perturbations à l’intérieur d’un parc national voisin (comme du bétail paissant à l’intérieur du parc) peuvent aussi repousser les éléphants vers les communautés. En identifiant et en supprimant toutes les structures ou raisons d’origine humaine à l’origine du conflit, on peut réduire le conflit sur le long terme. Demandez à la communauté de cartographier les déplacements des éléphants autour de la zone de conflit ; par exemple, si les éléphants pénètrent dans l’enceinte d’une école, demandez à un enseignant de faire un plan du site et d’y dessiner l’itinéraire emprunté par les éléphants causant des dégâts.
Vous trouverez peut-être un point faible dans la protection du périmètre qui nécessite d’y investir particulièrement dans des mesures de dissuasion. N’utilisez pas des ressources déjà limitées pour les côtés du périmètre protégé par lesquelles les éléphants ne pénètrent pas. Utilisez ces plans pour garder une trace des événements et comparez le comportement avant / après suite à la pose d’une barrière.